LES AVIONS FRANCAIS SE VENDENT MAL...

Publié le par Catherine LEININGER

Il ne suffit pas que N. Sarkozy annonce à grand renfort de communication, des ventes des promesses d'achat faramineuses pour qu'elles deviennent réalité.

 

En politique, comme ailleurs, les promesses n'engagent que ceux qui les croient, petite phrase prononcée en son temps par C. Pasqua...

 

L'avion de combat français, le Rafale produit par Dassault Aviations, ne sera pas vendu au Brésil. La promesse de vente de 36 avions associée à un partenariat stratégique de transfert de technologies et une ligne de crédit généreuse ne verra pas le jour. Dans les faits, Dassault n'a pas vendu un seul avion neuf depuis une dizaine d'années malgré, selon les spécialistes, les qualités exceptionnelles du Rafale. Son coût serait prohibitif et il lui serait préféré l'avion de chasse suédois Grippen ou l'Eurofighter Typhoon ou l'avion de combat américain F35.

 

De quoi broyer du noir...d'où l'idée du fils du président de Dassault Aviations, Olivier Dassault, député UMP de proposer de lever l'interdiction de paiement de commissions dans les contrats d'armements. Ces nouvelles commissions, si elles voient le jour, pourraient s'appeler, dans un vocabulaire politiquement correct,  frais commerciaux, qui seraient versés dans le cadre de l'obtention d'un marché. Attention à surveiller et encadrer rigoureusement ces pratiques qui pourraient sans doute être utiles dans une négociation sauf à retomber dans un système perverti de rétrocommissions...

Publié dans Economie

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